Salut les amis,
Comment on peut dire que, dans une zone déterminée, un moteur à courant continu à excitation série devient autorégulateur de puissance ?
ou bien comment démontrer que dans cette zone, la puissance électromagnétique varie peu avec la charge, et avec une bonne approximation elle peut être considérée constante ?
Merci d'avance
Moteur à courant continu à excitation série
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Candela
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Re: Moteur à courant continu à excitation série
Bonjour,
La courbe couple (ordonnée)-vitesse (abscisse) est caractéristique : il s'agit d'une hyperbole dite d'équi-puissance. J'entends par là que la puissance développée est quasiment constante dans une plage située entre la limite d'intensité et la limite de vitesse.
Sur des applications à couple croissant avec la vitesse comme la traction électrique, toute augmentation de vitesse se traduit par une baisse de couple qui tend à l'annuler tant que le couple résistant ne diminue pas. Tant que l'on ne change pas de "cran de marche" (resistances de démarrage, couplage ou shuntage), la vitesse se stabilise d'elle-même, sauf si on aborde une pente importante.
C"était très appréciable dans les locomotives ou autres sans régulation électronique parce qu'une erreur de "cran" d'un conducteur n'avait pas de conséquence importante : la vitesse se stabilisait rapidement à une valeur différente de la précédente.
Cordialement
La courbe couple (ordonnée)-vitesse (abscisse) est caractéristique : il s'agit d'une hyperbole dite d'équi-puissance. J'entends par là que la puissance développée est quasiment constante dans une plage située entre la limite d'intensité et la limite de vitesse.
Sur des applications à couple croissant avec la vitesse comme la traction électrique, toute augmentation de vitesse se traduit par une baisse de couple qui tend à l'annuler tant que le couple résistant ne diminue pas. Tant que l'on ne change pas de "cran de marche" (resistances de démarrage, couplage ou shuntage), la vitesse se stabilise d'elle-même, sauf si on aborde une pente importante.
C"était très appréciable dans les locomotives ou autres sans régulation électronique parce qu'une erreur de "cran" d'un conducteur n'avait pas de conséquence importante : la vitesse se stabilisait rapidement à une valeur différente de la précédente.
Cordialement
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