Bonjour,
Votre question m'amène à une réponse à deux niveaux:
1-Quel est le risque et peut-on y pallier?
Au contraire de l'informatique, les automates sont de appareils conçus pour les milieux industriels et sont moins sensibles que les ordinateurs aux surtensions et perturbations. Mais d'autre part le régime IT est par nature sujet à l'élévation du potentiel du neutre qui est la conséquence "naturelle" d'un défaut. La sensibilité sera plus ou moins grande selon l'étendue du réseau et, ce qui peut sembler paradoxal, son niveau d'isolement. Si le réseau est peut étendu et en bon état, il est indispensable de prévoir une impédance entre neutre et terre...afin que le neutre soit isolé "juste ce qu'il faut"

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Si mes propos ne vous convainquent pas, (re)lisez le 411.6.1 de la C15-100 et sa note.
2-mise en place d'un transfo d'isolement
C'est une opération qui ne présente aucun problème en soi mais nécessite une réalisation soignée. Il faut autant que possible éviter les contacts ou la simple proximité entre les conducteurs en aval de l'automate et le réseau général. Ce n'est pas forcément facile en ce qui concerne les circuits des entrées/sorties puisque ces connexions sont reliées à des capteurs et actionneurs situés sur les machines et dans les armoires, donc à proximité des câbles d'énergie.
Le SLT en aval est à recréer, exactement comme pour le transfo principal.
Le point le plus important est l'alimentation des E/S. En effet les automates sont alimentés en 12 ou 24V et les E/S sous cette tension sont souvent auto-alimentées, et donc isolées du réseau. Ce n'est pas le cas des E/S 230V, et c'est là qu'un transfo d'isolement ou de séparation de circuit prend tout son sens.
Etude assez complète dans le
Cahier Technique 177 de Schneider.
Cordialement