Bonjour,
A puissance fournie égale, un moteur électrique dont le stator est un bobinage,(électro-aimants) consomme-t-il plus qu'un moteur dont le stator est constitué d'aimants permanents ?
Corollaire : A puissance fournie égale, un moteur électrique synchrone consomme-t-il plus qu'un moteur asynchrone ou qu'un moteur brushless ?
Merci par avance d'une réponse argumentée.
Rio
Aimants permanents vs bobinages
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Re: Aimants permanents vs bobinages
Bonjour,
Un bobinage alimenté en courant alternatif a beaucoup plus de pertes qu'un bobinage à courant continu.
Les pertes Joule d'un rotor à cage augmentent fortement lorsque le glissement s'accroît (charge trop élevée ou tension statorique trop faible).
La présence d'un entrefer est plus pénalisante avec un flux alternatif qu'avec un flux continu.
Le moteur asynchrone, surtout à cage, paie sa rusticité par un rendement nettement inférieur. L'usage d'un variateur à contrôle vectoriel de flux (ou des systèmes de variation rotorique, plus rares) atténue ces défauts, sans les annuler.
Le moteur asynchrone a donc toujours un rendement inférieur à celui de ses concurrents synchrones.
Le moteur à aimants permanents n'a certes pas de bobinages au rotor, il a une compacité et une puissance massique inégalées, mais son flux inducteur est constant. Il est donc mal adapté aux situations nécessitant de grandes variations de flux: le défluxage doit être obtenu par l'augmentation du courant statorique.
C'est donc l'usage qui est fait du moteur qui entraînera les plus grandes différences de rendement. C'est grâce à sa régulation fine et précise (et toujours strictement adaptée au besoin)que le moteur Brushless remporte la palme: cela se paie par la complexité et une certaine fragilité du rotor.
Cordialement
PS je ne dispose pas en ce moment de ma documentation technique, et ne peux donc pas étayer mon, raisonnement par de données chiffrées et des formules (à part ce qu'on trouve sur wikipedia...)
Un bobinage alimenté en courant alternatif a beaucoup plus de pertes qu'un bobinage à courant continu.
Les pertes Joule d'un rotor à cage augmentent fortement lorsque le glissement s'accroît (charge trop élevée ou tension statorique trop faible).
La présence d'un entrefer est plus pénalisante avec un flux alternatif qu'avec un flux continu.
Le moteur asynchrone, surtout à cage, paie sa rusticité par un rendement nettement inférieur. L'usage d'un variateur à contrôle vectoriel de flux (ou des systèmes de variation rotorique, plus rares) atténue ces défauts, sans les annuler.
Le moteur asynchrone a donc toujours un rendement inférieur à celui de ses concurrents synchrones.
Le moteur à aimants permanents n'a certes pas de bobinages au rotor, il a une compacité et une puissance massique inégalées, mais son flux inducteur est constant. Il est donc mal adapté aux situations nécessitant de grandes variations de flux: le défluxage doit être obtenu par l'augmentation du courant statorique.
C'est donc l'usage qui est fait du moteur qui entraînera les plus grandes différences de rendement. C'est grâce à sa régulation fine et précise (et toujours strictement adaptée au besoin)que le moteur Brushless remporte la palme: cela se paie par la complexité et une certaine fragilité du rotor.
Cordialement
PS je ne dispose pas en ce moment de ma documentation technique, et ne peux donc pas étayer mon, raisonnement par de données chiffrées et des formules (à part ce qu'on trouve sur wikipedia...)
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