Je viens poser une petite question au sujet des dispositifs différentiels.
Cette question est née suite à une discussion avec un responsable technique qui m'a soutenu qu'un différentiel pouvait déclencher à la suite d'un court circuit phase-neutre en régime TT, et ce, en considérant que le défaut apparaisse à l'extrémité d'une canalisation (d'où une ICC faible).
Je fais abstraction de tout renseignement technique sur la longueur du câble, l'idée ici n'étant pas de calculer une valeur de court-circuit minimal, mais de plutôt de démontrer si le différentiel déclenche à la suite d'un tel défaut.
Je pense personnellement qu'un dispositif différentiel n'est pas capable, de par sa technologie, d'interrompre de lui même un court-circuit potentiellement faible (quelques centaines d'ampères), vu que ce dernier ne réagit qu'à la suite d'un défaut d'isolement (phase-terre par exemple). En effet, pour couper une situation similaire et respecter la contrainte thermique du câble, le déclencheur magnétique d'un disjoncteur remplit totalement ce rôle (il est même prévu pour cela!)
Avant de monter sur mes grands chevaux, et de dire que cette affirmation était totalement fausse, j'ai vérifié dans la NF C15-100 (535.3.2) afin de voir si un différentiel, en particulier un inter diff serait capable de couper une intensité de court-circuit.
Et là , dans le commentaire marqué en bleu, on dit qu'un DDR peut déclencher lorsque qu'un courant de court-circuit supérieur à 6 fois son intensité nominale le traverse !
Exemple: Un ID40, pourrait déclencher si un courant de court-circuit supérieur à 240A le traverse ... bon, elle est bien bonne celle-là ....
Des avis ?

