Le Disjoncteur différentiel (Suite)
Le tore magnétique du différentiel :
Le tore magnétique fonctionne à l'identique d'un transformateur, le primaire mesure l’ensemble des courants du circuit à surveiller, le secondaire alimente le relais sensible. En cas de courant de fuite ou de défaut la somme vectorielle des courants n’est pas nulle et se traduit par un courant différentiel. Au-delà du seuil du calibre I∆n (défaut), le relais sensible commande l’ouverture des contacts du dispositif de coupure. Cela est vrai pour un interrupteur ou un disjoncteur différentiel.
Le relais sensible :
Le relais sensible est constitué d’une bobine et d'un noyau aimanté qui en l’absence de courant de défaut maintient une palette en position fermée. Cette palette est fixée sur un axe et subit l’effort d’un ressort. En l’absence d’alimentation de la bobine par un courant (de défaut), l’aimant permanent oppose un effort de maintien de la palette, supérieur à l’effort du ressort. En cas d’excitation de la bobine, le flux magnétique induit s’oppose à l’aimantation permanente. L’effort généré par le ressort entraîne alors le mouvement de la palette qui commande le mécanisme d’ouverture des contacts du dispositif.
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Détail le courant de fuite :
C'est le courant qui s’écoule à la terre en l’absence de défaut en situation normale de fonctionnement d'un circuit électrique.
Détail le courant de défaut :
C'est le courant qui s’écoule à la terre par les masses ou par le conducteur de protection (conducteur de terre) suite à un défaut d’isolement d'un circuit électrique. Dans ce cas il s'agit d'un défaut d'isolement.
Exemple d'un disjoncteur différentiel que l'on trouve dans les coffrets électriques industriel. Il s'agit d'un disjoncteur avec un calibre déterminé associé à un bloc différentiel avec aussi les caractéristiques adaptées pour former un disjoncteur différentiel.
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