bonjour
objet : disjoncteur HTA avec relais de protection *sélectivité chronométrique*
1*Quelles sont les critères de choix entre un relais à temps dépendant et un relais à temps constant ou indépendant?
2-Les relais concernant l'alimentation sont ils à alimentation autonome ou à alimentation auxiliare?
merci
relais à temps dépendant ou constant en HTA
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Candela
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Re: relais à temps dépendant ou constant en HTA
Bonjour,
1- Vaste sujet...et garantie de discussions sans fin.
J'essaierai de trouver de la "littérature" adaptée...
En premier, je vois une approche "politique": La France a choisi pour ses réseaux la philosophie à temps indépendant, et ce choix est généralement celui de l'Europe continentale.
Les pays Anglo-saxons ont plutôt choisi le temps dépendant.
Comme j'ai toujours travaillé en France, je suis peut-être mal placé pour être objectif...et je ne dois pas être le seul
la société qui m'employait exportait dans le mode entier, les deux techniques évidemment.
Les relais numériques ont réconcilié tout le monde puisque nativement ils offrent le choix. Cependant aucun de mes clients n'a utilisé le temps inverse, même ceux qui relevaient de la C13-200 et pouvaient donc en partie se libérer du plan de protection EdF
2- comme critère technique, on peut avancer que les régimes de neutre procurant de forts courants de court-circuit sont plus favorables au système à temps dépendant. En effet, dans ce cas les Icc sont très variables en fonction de l'éloignement du défaut, ce qu'on retrouve dans les régimes à neutre direct ou faiblement impédant.
3- bien souvent, on mélange les deux systèmes qui se complètent bien. Ainsi en France utilise-ton des protections de terre résistante qui sont à temps dépendant (mais pas inverse...). C'est aussi ce que l'on pratique en ba
Je ne comprends pas bien la question concernant les protections autonomes.
Dans un poste-source, seules les fonction ampèremétriques (EPAMI-EPATR-ECDD) sont normalement autonomes. Et dans le palier numérique (PCCN), seules les arrivées sont munies de PSAA.
Pour les postes d'abonnée, on a le choix. Cependant la faible énergie disponible limite les fonctionnalités des relais numériques à des fonctions basiques. Une solution intéressante est alors la double alimentaion : la protection est autonome et toutes les fonctions annexes comme la consignation d'état, la perturbographie, les fonctions d'automatisme ou de report d'alarmes nécessitent une alimentation auxiliaire qui peut provenir d'un réseau sécurisé 230V.
Cordialement
1- Vaste sujet...et garantie de discussions sans fin.
J'essaierai de trouver de la "littérature" adaptée...
En premier, je vois une approche "politique": La France a choisi pour ses réseaux la philosophie à temps indépendant, et ce choix est généralement celui de l'Europe continentale.
Les pays Anglo-saxons ont plutôt choisi le temps dépendant.
Comme j'ai toujours travaillé en France, je suis peut-être mal placé pour être objectif...et je ne dois pas être le seul
la société qui m'employait exportait dans le mode entier, les deux techniques évidemment.
Les relais numériques ont réconcilié tout le monde puisque nativement ils offrent le choix. Cependant aucun de mes clients n'a utilisé le temps inverse, même ceux qui relevaient de la C13-200 et pouvaient donc en partie se libérer du plan de protection EdF
2- comme critère technique, on peut avancer que les régimes de neutre procurant de forts courants de court-circuit sont plus favorables au système à temps dépendant. En effet, dans ce cas les Icc sont très variables en fonction de l'éloignement du défaut, ce qu'on retrouve dans les régimes à neutre direct ou faiblement impédant.
3- bien souvent, on mélange les deux systèmes qui se complètent bien. Ainsi en France utilise-ton des protections de terre résistante qui sont à temps dépendant (mais pas inverse...). C'est aussi ce que l'on pratique en ba
Je ne comprends pas bien la question concernant les protections autonomes.
Dans un poste-source, seules les fonction ampèremétriques (EPAMI-EPATR-ECDD) sont normalement autonomes. Et dans le palier numérique (PCCN), seules les arrivées sont munies de PSAA.
Pour les postes d'abonnée, on a le choix. Cependant la faible énergie disponible limite les fonctionnalités des relais numériques à des fonctions basiques. Une solution intéressante est alors la double alimentaion : la protection est autonome et toutes les fonctions annexes comme la consignation d'état, la perturbographie, les fonctions d'automatisme ou de report d'alarmes nécessitent une alimentation auxiliaire qui peut provenir d'un réseau sécurisé 230V.
Cordialement
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