Bonjour,
samy67 a écrit :
Le client souhaiterais du mono mais l'abonnement va etre horrible je crois meme ke ce n'est pas possible car c'est limite meme a 90 A.
Je n'ai pas encore inclu le coefficient de foisonnement mais je pense ke ca ne sert a rien et du tri reviendrai moin cher a l'abonnement a mon avis mais le client ne veut pas!!
J'ai besoin d'avoir des avis précis sur ce sujet et de savoir kel est ce coefficient de foisonnement.Et qu'elle serait le meilleur compromis pour réduire l'abonnement et ne pas dépasser les 18KVA
Effectivement, le mono est limité à 18 kVA, car Erdf a aussi des soucis avec l'équilibrage des phases!
Il est effectivement intéressant de se limiter à cette puissance :
Abonnement 18 kVA HP/HC 272,22 €/an - 24 kVA tri 568,33
En fait, pour peu que la tension se maintienne à 230 v, les 90 A limités par le DB font réellement 20700VA, et pas beaucoup moins en kW dans une maison en chauffage électrique où il n'y a guère de souci avec le
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La solution est d'utiliser un délesteur de type proportionnel, qui permet de travailler en "créneaux" et de lisser la puissance moyenne juste au niveau du contrat. Rester en mono éliminera les problèmes d'équilibrage et de répartition des circuits délestés, qui sont un casse-tête en tri, et permettra de "foisonner" au maximum le fonctionnement des appareils. D'autre part le délesteur sera bien moins coûteux. (a noter que son coût s'amortit aisément par le gain sur l'abonnement)
Il n'y a pas de recette miracle pour calculer le foisonnement en domestique.
La meilleure méthode est de partir des déperditions calculées selon la norme et de prendre le contrat immédiatement supérieur comme minimum.
Par exemple, déperditions 14700 watts, contrat 15kVA.(donc généralement plus de 16500 W disponibles)
Voici les arguments :
-Le chauffe-eau n'est pas à compter si l'on prévoit de baisser de 2° la température de nuit, il prendra la puissance disponible
-Dans la même optique, on peut profiter du passage en tarif de nuit pour faire la lessive, la vaisselle selon besoins puisqu'avec l'inertie thermique, le chauffage ne consommera plus pendant 2 h environ
-Les consommateurs puissants (lave linge et vaisselle, four, plaques) ne le sont que pour des durées faibles : le temps de mise en température. Au total, sur 24 h, la puissance moyenne de ces appareils est faible, et avec l'inertie thermique on ne s'aperçoit de rien.
-Le système permet aussi de faire des économies en programmant la température en fonction des périodes d'absence.
-dans une maison neuve, le calcul de déperditions est généralement légèrement pessimiste (mais attention à la température de base # de la température minimum possible : dans ma région c'est -11, et il a déjà fait - 27!)
Inconvénients:
-bien entendu, le délesteur proportionnel est absolument obligatoire avec cette méthode
-si l'on s'en tient au contrat minimum indiqué ci-dessus, les périodes de très grand froid (en dessous des valeurs ayant servi au calcul de déperditions) nécessiteront un chauffage d'appoint (une cheminée avec insert par exemple), ou bien il faut accepter de ne plus avoir les 18 °habituels. Ceci ne concerne que quelques jours, et pas tous les ans...
-Par temps froid, la montée en température après une absence risque d'être laborieuse si le chauffage a été abaissé (il ne faut jamais le couper!)
Il convient donc d'évaluer la marge de sécurité à prévoir en plus des déperditions en fonction des habitudes et du degré de motivation des occupants ( si Madame a l'habitude de faire la lessive, le ménage et la cuisine du week-end le samedi matin pendant que Monsieur décolle le papier peint et que les enfants utilisent divers appareils "gourmands", ou si les occupants sont habitués à une ambiance de 23°)
Il faut tenir compte de ce que beaucoup d'appareils participent au chauffage, et ne grèvent que peu le bilan de puissance :
L'éclairage, la plupart des appareils ménagers présents dans le volume chauffés (sauf lave-linge et lave-vaisselle puisque la majeure partie de la puissance part à l'égout). Bien entendu, il faut que le contrat laisse passer la puissance de tous les appareils (hors chauffage) que l'on prévoit d'utiliser simultanément, et c'est là que le degré d'engagement des occupants prend toute sa place. A mon sens, tout calcul de foisonnement sur les "grosses puissances" est illusoire.
Cette méthode fonctionne parfaitement chez moi depuis 29 ans (13 kW de déperditions et abonnement 12 kVA)...
Cordialement