Forums de VOLTA-Electricité

Bonjour
Je me pose des qustions très sérieuses sur le choix des appareils de protection. Surtout sur le choix des calibres.

1) J'ai cru comprendre que pour proteger un appareillage, il faut mettre un disjoncteur différentiel du calibre correspondant à l'intensité de la plaque signalétique.
Seuleument un disj dif est très chere donc il vaut mieux mettre un inter diff et dessous un dis divisionnaire.

2) Je me suis aussi demandé comment dans la norme nf c 15 100, on défini les inter diff. Dans la norme ils se base sur la surface. Pour moi en elec tout se calcul.
La surface n'a rien à voir. Pour définir le calibre de l'inter diff j'ai trouvé un calcul, le voici:
In=racine carré de(( la somme des disjoncteurs divisionnaires au carré) X 0,8)
Qu'en pensez-vous?

Bonjour,

luzstan a écrit : 1) J'ai cru comprendre que pour proteger un appareillage, il faut mettre un disjoncteur différentiel du calibre correspondant à l'intensité de la plaque signalétique.
Seuleument un disj dif est très chere donc il vaut mieux mettre un inter diff et dessous un dis divisionnaire.

Par principe, dans une installation:
= un Disjoncteur protège des conducteurs et doit être déterminé en fonction de leurs caractéristiques (section en habitation, en dehors il faut ajouter longueur, mode de pose, régime de neutre...)
= Un interrupteur, différentiel ou pas, doit être dimensionné en fonction de l'intensité réelle susceptible de le traverser en service normal

Il est admis de protéger par un seul inter différentiel un groupe de départs protégés par disjoncteurs ou fusibles.

luzstan a écrit :
2) Je me suis aussi demandé comment dans la norme nf c 15 100, on défini les inter diff. Dans la norme ils se base sur la surface. Pour moi en elec tout se calcul.
La surface n'a rien à voir. Pour définir le calibre de l'inter diff j'ai trouvé un calcul, le voici:
In=racine carré de(( la somme des disjoncteurs divisionnaires au carré) X 0,8)

Evidemment, la surface ne tient pas lieu de calcul, elle permet à la norme de définir un équipement minimal en fonction de la surface du logement. Il s'agit d'un "garde-fou" pour limiter les abus.
Il faut vérifier pour chaque appareil le courant maxi susceptible de le traverser. Pour les gros appareils, il est simple de cumuler l'intensité nominale de tous ceux qui peuvent fonctionner simultanément, en prenant le cas le plus défavorable. Ca se complique pour le chauffage et pour les prises : la norme donne des indications concernant le foisonnement, mais il faut toujours vérifier s'il n'y a pas de cas particulier, comme un gros appareil branché en permanence sur un circuit prises.
Je ne connais pas votre formule, mais elle est probablement adaptée à un type d'installation assez homogène. Or le domestique n'a pas cette caractéristique et il faut au minimum faire le calcul avec les deux méthodes évoquées ci-dessus.
Il faut toujours avoir à l'esprit que le raisonnement "habitation" est très différent des calculs pratiqués dans l'industrie ou le tertiaire.
Cordialement.