Bonsoir,
saw2009 a écrit :
Candela, comment peut-on savoir que notre réseau à un aspect capacitif ou inductif ??
Par la mesure, ce n'est pas très simple, à moins de disposer d'un analyseur de réseau ( qui peut être un DIRIS ou similaire).
Les régulateurs varmétriques équipant les batteries automatiques ont des voyants indiquant "IND" ou "CAP" ou des symboles.
On peut aussi utiliser un compteur d'énergie réactive et constater dans quel sens il tourne (attention, certains dont ceux d'Edf ne sont pas réversibles afin de ne pas "décompter").
Toujours se souvenir que la mesure ne révèle qu' un flux à l'endroit où se trouvent les TC de mesure.
Pour les autres cas, il faut faire appel au raisonnement.
-Batterie fixe le phénomène se produit à vide ou à fable charge, la majeure partie de la charge réactive que l'on voulait compenser étant à l'arrêt. Par le calcul, la surcompensation doit être facile à établir.
En fonctionnement réseau, on observe une très nette montée de la tension , qui peut aller au dessus de la tension normale à vide.
C'est l'erreur la plus fréquente avec les batteries laissées en parallèle sur un moteur lors de la coupures
- câbles longs en HTA : ce cas est très particulier. Le mieux est de calculer la puissance réactive générée par les câbles et de la comparer à la à la puissance active. Ces réseaux sont souvent munis de phasemètres. Il m'est arrivé de vendre un groupe de 40 kVA muni d'un alternateur de 100 kVA pour cette seule raison : pouvoir dans certaines configurations de réseau absorber le capacitif généré par les câbles (40 km de longueur maxi si j'ai bonne mémoire).
J'ai cité ce cas comme illustration, inutile d'en faire des cauchemars
Cordialement