Bonjour,
Le problème des alternateurs, c'est leur intensité de court-circuit bien inférieure à celle des transfos qu'ils sont censés remplacer. De ce fait, les protections existantes doivent être adaptées, complétées voire remplacées, ce qui est souvent pénalisant, sans parler du coût.
Les fabricants d'alternateurs rivalisent d'ingéniosité pour créer des systèmes d'excitation (source-régulation-excitatrice-inducteur) capables de créer un courant de court-circuit suffisant pour actionner les protections, ce qui suppose aussi de le maintenir assez longtemps (on parle de 1 à 10 secondes).
Le système shunt est alimenté par la sortie puissance de l'alternateur : comme en cas de court-circuit la tension s'effondre, il est facile de comprendre qu'il réagit très mal à cette situation (R230-250).
Pendant longtemps on a corrigé ce défaut en insérant des TC ou des transfos "boosters" sur la ligne pour prélever de l'énergie sur le courant de court-circuit.
Le système AREP est différent : il utilise deux enroulements auxiliaires au stator, l'un ayant une caractéristique "shunt", (mais comme il n'est pas directement en court-circuit il se comporte bien mieux), l'autre une caractéristique "série". Ces enroulements étant indépendants peuvent être calculés au mieux en fonction du résultat à atteindre: l'énergie produite ne dépend que de l'état magnétique du stator .
Le système PMG utilise une génératrice séparée à aimants permanents qui est totalement indépendante de la machine et permet, selon le constructeur, de maintenir 3In pendant 10 sec.
Voir la
notice (il s'agit de celle d'un des régulateurs que vous citez; mais les dénominations RBS, RBC, AREP, PMG sont internationales).
Cordialement