Réseau Public - Qualité de l'alimentation :
Posté : jeu. 11 juin 2009 21:10
Bonjour,
La qualité se dégrade, c'est le Président du Directoire d'ERDF qui le reconnaît. En 2007 les clients du réseau ont subi une coupure moyenne de 65 mn, ce chiffre est passé à 76 mn en 2008.
Les réseaux sont équipés d'automatismes permettant d'enregistrer les coupures et de disposer ainsi d'un indicateur. On peut préciser que ne sont pas prises en compte les coupures qui n'affectent que le réseau Basse Tension qui ne dispose pas de ce matériel de surveillance, mais seulement celles qui impactent aussi sur le réseau Haute Tension. Ce n'est donc qu'un indicateur partiel. Ne sont pas comptabilisées non plus les coupures liées aux tempêtes. Les chiffres annoncés ne correspondent donc pas à la réalité.
Lors de la tempête de 1999 les réseaux souterrains représentaient 29% des longueurs de réseau, 10 ans plus tard ils en représentent 38%. On peut facilement imaginer que si le taux de progression à l'enfouissement continue d'être de 1% par an, nos réseaux seront encore longtemps vunérables.
L'autre indicateur porte sur les valeurs de tension. Pour les cas où les abonnés sont tentés de se plaindre auprès d'ERDF on peut rappeler que si l'alimentation d'un client basse tension est normalisée à 230V en monophasé et 400 V en triphasé, cette valeur peut varier de +10% à -10%. Pour un client monophasé la tension peut varier de 207 à 253 V, pour un client triphasé, de 360 à 440V. L'important est surtout de savoir que le client est défini comme mal alimenté si la valeur de tension sort des plages citées mais sur une moyenne de 10 minutes. Le point de mesure se situe au point de livraison.
Il semble qu'il existera demain encore un marché de l'onduleur et du groupe électrogène.
Cordialement.
La qualité se dégrade, c'est le Président du Directoire d'ERDF qui le reconnaît. En 2007 les clients du réseau ont subi une coupure moyenne de 65 mn, ce chiffre est passé à 76 mn en 2008.
Les réseaux sont équipés d'automatismes permettant d'enregistrer les coupures et de disposer ainsi d'un indicateur. On peut préciser que ne sont pas prises en compte les coupures qui n'affectent que le réseau Basse Tension qui ne dispose pas de ce matériel de surveillance, mais seulement celles qui impactent aussi sur le réseau Haute Tension. Ce n'est donc qu'un indicateur partiel. Ne sont pas comptabilisées non plus les coupures liées aux tempêtes. Les chiffres annoncés ne correspondent donc pas à la réalité.
Lors de la tempête de 1999 les réseaux souterrains représentaient 29% des longueurs de réseau, 10 ans plus tard ils en représentent 38%. On peut facilement imaginer que si le taux de progression à l'enfouissement continue d'être de 1% par an, nos réseaux seront encore longtemps vunérables.
L'autre indicateur porte sur les valeurs de tension. Pour les cas où les abonnés sont tentés de se plaindre auprès d'ERDF on peut rappeler que si l'alimentation d'un client basse tension est normalisée à 230V en monophasé et 400 V en triphasé, cette valeur peut varier de +10% à -10%. Pour un client monophasé la tension peut varier de 207 à 253 V, pour un client triphasé, de 360 à 440V. L'important est surtout de savoir que le client est défini comme mal alimenté si la valeur de tension sort des plages citées mais sur une moyenne de 10 minutes. Le point de mesure se situe au point de livraison.
Il semble qu'il existera demain encore un marché de l'onduleur et du groupe électrogène.
Cordialement.