Forums de VOLTA-Electricité

bonsoir,

Un transformateur utilisé à 1/4 de sa puissance nominale par exemple un Transformateur (TR) de 630 kVA utilisé pour 160 kVA.

1-Quelles peuvent être les conséquences d'utiliser un TR loin de sa puissance nominale?

Merci

Bonsoir,
-Les pertes fer sont celles d'un 630 ( )
-les pertes cuivre sont environ...16 fois plus faibles
-le vieillissement est très faible
-le risque d'entrée d'air par très grand froid est augmenté

Tout cela est à relativiser: le transfo est un appareil très tolérant; il y en a des milliers qui fonctionnent comme cela et (presque) personne ne s'en plaint.
Quand un transfo est à 90% de charge les exploitants le trouvent trop chaud et paniquent
Cordialement

bonjour Monsieur CANDELA,

1-Dans quel document et sur quel site puis trouver les valeurs :

-de pertes fers

-pertes joules

pour un TR 630 KVA ET 250 KVA

Merci

bonjour,

il faut consulter les fiches techniques constructeur,
pour les transformateurs de distribution :
il y a une norme pour les transformateurs enrobés (sec) NF EN 50541-1
et une norme pour les transformateurs immerges (huile minérale) NF EN 50464

exemple transformateurs immergés 50 à 2500 kVA
http://www2.schneider-electric.com/reso ... ev%20a.pdf

pour info mon marque pages pertes transformateurs
http://myreader.toile-libre.org/pertestr.pdf

cordialement
pericles

bonjour

j'ai deux questions :
1)peut on avoir une idée sur le profil de charge de ce transformateur durant son exploitation ?
2) ou s'agit il d'un surinvestissement ? comme même il y 'avait un bilan de dimensionnement

Cordialement

bonsoir

Par rapport à la réponse de monsieur CANDELA : suite à la 1 ère question

"le risque d'entrée d'air par très grand froid est augmenté"

Les TR sont situés dans des locaux fermés avec certes de la ventilation haute et basse.

a-Mais est-ce que le fait de muter un TR de 630 kVA à 250 kVA par exemple, limite le risque d’entée d'air par très grand froid?


bonne soirée

Bonsoir,

edfhelp a écrit :
Par rapport à la réponse de monsieur CANDELA : suite à la 1 ère question

"le risque d'entrée d'air par très grand froid est augmenté"

Les TR sont situés dans des locaux fermés avec certes de la ventilation haute et basse.

a-Mais est-ce que le fait de muter un TR de 630 kVA à 250 kVA par exemple, limite le risque d’entée d'air par très grand froid?

Bon, j'ai mis ça pour meubler un peu
Mais puisque vous en parlez, je fais un petit point sur la question:
-tout d'abord, il ne s'agit pas d'un phénomène fréquent: j'ai connu 3 ou 4 cas sur la zone dont j'avais la connaissance (4 départements et autant de centres Edf + le privé, ce qui fait pas mal de transfos). Evidemment, il y a tous ceux qui ne m'ont pas été relatés...
-de quoi s'agit-il? Par ex un 630 kVA, un dimanche par -25°C le hublot d'un appareil genre bucholz ou pressostat se fend (ou il était fendu avant, sans conséquence). Avec la température et l'absence de charge,le transfo est en dépression assez forte, l'air rentre et le niveau baisse=> claquage au niveau du commutateur de prises.
-Par ailleurs, les joints caoutchouc sont bien plus durs par grand froid, et d'autre part ils sont plus efficaces lorsqu'ils sont sollicités en pression qu'en dépression.
-donc un tr 250 chargé chauffe plus et court moins de risques par grand froid. Ce n'est pas grand chose, mais ça peut faire la différence. De là à en faire un critère de dimensionnement....
-le postes préfabriqués sont habituellement munis de ventilations "standard" prévues pour la capacité maxi du génie civil. On se retrouve donc couramment avec un 160 KVA ventilé comme un 1000! Et dans le privé, on fait rarement des calculs précis (on redoute plus la surchauffe que le refroidissement trop efficace ).
Dans les années '90 Edf a pris conscience du problème (aussi et surtout avec l'humidité qui ne faisait pas de bien aux cellules) et a demandé que les postes soient livrés avec des obturateurs ajustables aux ventilations. Je n'ai jamais su s'ils étaient utilisés, en pratique.
voilà ce que je peux dire sur le sujet.
Cordialement