Je reviens au sujet de la rénovation d'une vieille maison familiale de village pour laquelle je suis en train d'effectuer un chiffrage. Ce sera mon premier chantier et l'occasion de me faire la main mais je dois avouer qu'il m'inspire quelques craintes.
La première, majeure, concerne la terre. Actuellement, l'installation est dépourvue de toute protection et d'une prise de terre, ce qui est le cas de toutes les habitations du vieux village.
Le RDC, actuellement à l'état de remise, accueillera une pièce à vivre et la cuisine. J'envisageais a-priori de planter un piquet de terre (voire deux) pour assurer la terre. Actuellement le sol est carrelé, mais un contact avec des artisans et des propriétaires du cru m'amène à considérer ce projet avec circonspection. En effet, le village est bâti sur de la roche (du calcaire, je pense) et la question de la résistivité du terrain ainsi que celle pratique de la manière de planter un piquet de 1.5 m (peut-on faire moins, le gel des sols n'étant pas courant dans la région) dans un tel matériau, se pose pour moi.
Est-il possible de louer un mesureur de terre?
Je ne veux pas en effet courir le moindre risque de voir l'installation recalée par le consuel et l'enjeu c'est de pratiquer cette opération avant que la maçon ait coulé la nouvelle chappe (10/15 cm). Une fois coulé, plus de moyen de corriger un éventuel problème... et la perspective d'une erreur me tétanise.
Comment faire? En plus, la surface utile au sol est faible environ 20 m² et je vois mal quatre piquets plantés aux quatre coins de l'espace, avec leur regard...
Je note que j'ai profité de la présence d'un voisin qui a fait une rénovation complète pour l'interroger sur la manière dont son électricien avait pratiqué. A notre stupéfaction, il n'a pas été réalisé de piquet de terre (encore moins de boucle en fond de fouille), et la terre est raccordée aux tuyaux de la distribution de l'eau, directement sur les colliers. Après mon interrogation, le bonhomme se pose désormais des questions sur la sécurité de son installation et celle de ses enfants, en dépit du fait que le consuel a validé l'installation apparemment sans s'être déplacé... et m'a demandé le cas échéant de vérifier si sa valeur de terre est conforme...
Le compteur:

Actuellement, le courant est délivré par EDF et c'est vrai que ma première tentation était de conserver le compteur là où il est [un devis effectué par un artisan n'évoque même pas la question!!], et de "raccomoder" l'installation à partir de là en créant une terre et en desservant les différentes pièces, sur les 3 niveaux RDC + étages. Mais il y a hic qui me gène: le compteur EDF, par je ne sais quelle aberration, est placé sur une platine bois avec son disjoncteur différentiel dans l'escalier entre le RDC et la 1er étage, donc d'une accès qui défie les lois de la sécurité basique. De surcroît, y a pas le moindre fusible dans l'installation.
Comment cela se passe si je demande à EDF de déplacer l'arrivée de quelques mètre sur la façade?
Vont-ils m'obliger à placer le compteur dans un coffret? Cette partie sera-t-elle à mes frais? Le disjoncteur différentiel 500mA, lui, doit aller sur une platine dans le tableau général i presume, mais dois-je les inclure dans mon devis.
Personnellement, je pense que, dans l'absolu, mon installation démarre à la sortie du Disjoncteur EDF... Mais je ne suis pas sûr de mon fait...
Y a-t-il pour ce type de rénovation une tolérance compte tenu du fait qu'entre ce qui était avant l'intervention et ce qui sera après, ce sera la nuit et le jour. Je ne crois pas, évidemment...
Enfin, mais c'est plus subalterne comme considération, je n'ai pas d'accès au toit qui se trouve à plus de 8 m ni directement ni par celui du voisin. Du coup, l'installation de l'antenne me pose problème (voir vignette ci-dessous). Je me demandais si je ne pouvais pas installer une parabole au niveau du trait rouge sur la façade donnant sur le parking.
Merci de vos éclairages.

