Bonsoir,
[Interdit] a écrit :
je n'arrive plus à retrouver le texte indiquant que le DGPT2 doit couper la HT sur se contact pression et la BT sur le contact température.
Il s'agit de la a C13-100 432, l'article homologue de la C13-200 et l'Arrêté du 19 janvier 1989 (reproduit en 74 dans la C13-100]. Le 432 indique :
"
La protection contre les surcharges est assurée :
-soit par un détecteur thermique sensible à la température maximale admissible pour les enroulements du transformateur ou le diélectrique liquide.
-soit par un relais ou déclencheur ampèremétrique installé côté basse tension.
Ces dispositifs peuvent commander soit la mise hors-charge du transformateur par action sur un dispositif de coupure côté basse tension, soit la mise hors tension du transformateur par action sur un dispositif de coupure côté haute tension."
Je n'ai jamais vu l'intérêt de couper la HT en cas de surcharge, et ne me souviens pas d'avoir vu un bureau de contrôle l'exiger. En effet la coupure du secondaire est tout à fait suffisante dans ce cas et c'est la pratique quasi générale, ne serait-ce que parce que le réarmement de la HT nécessite l'intervention d'un personnel habilité "H" qui n'est malheureusement plus présent dans toutes les entreprises (la manie de l'externalisation!).
Quand aux défauts internes, le texte exact pour les transfos immergés est:
"
par un ou des dispositif(s) de détection (gaz,surpression,, température, etc agissant sur le dispositif de coupure HTA ".
Ce qui laisse certaines possibilités d'interprétation. Mais attention: l'arrêté du 17 janvier 1989 ne reconnaît que les dispositifs "
automatiques fonctionnant en cas d'émission anormale de gaz au sein du diélectrique liquide et provoquant la mise hors tension du matériel". C'est la mesure 3; la mesure 4 (=thermostat) n'est pas utilisable pour les transfos.
[Interdit] a écrit :i
je n'arrive pas non plus l'endroit où il est indqué que le secondaire BT d'un transfo HT BT n'a pas à être réglé en fonction de l'In de ce dernier s'il est proteger par un DGPT2.
Toujours le 432 et je suis perplexe* sachant qu'en raison de l'inertie thermique de la masse d'huile la protection des enroulements contre les surcharges importantes est mal assurée par un thermostat immergé dans l'huile. En revanche ce dernier est bien plus efficace contre les surcharges faibles (C15-100 note du 433-1). Les deux sont donc complémentaires.
En revanche, si l'on utilise un relais à image thermique qui simule, lui, l'échauffement du cuivre, on peut effectivement se dispenser de protection ampèremétrique de surcharge car il procure une protection beaucoup plus précise.
Quand aux transfos secs la solution de protection par sondes (généralement CTP ou Pt 100) est plus correcte pour la protection du cuivre et parfaite pour les isolants
On voit que la C13-100 n'est pas toujours un modèle de précision...
La logique, et la pratique courante consiste bien à faire agir le contact de pression sur la HT et la température sur la HT. Quand à la détection de niveau, qui agit soit par faible production de gaz soit s'il y a une fuite, elle peut être câblée en alarme si le pressostat est présent et câblé en déclenchement HTA. Mais c'est utile uniquement pour éviter l'arrêt brutal d'un process, et il faut du personnel compétent et disponible pour traiter rapidement le problème.
Cordialement
*ayant travaillé 30ans chez un constructeur de transfos, disjoncteurs et relais de protection je pense assez bien connaître le sujet du point de vue protection du matériel