Bonjour,
saw deep a écrit :
Selon vous l´absence de boitier CPI pourrai-t-elle confirmer que le point de neutre est relier à la terre? Si non comment le savoir en ouvrant l´alternateur?
C'est une indication...
Il doit y avoir une barette de sectionnement dans la liaison entre neutre et masse, permettant de choisir aisément entre TN et IT.
Cette barrette se trouve plutôt dans le coffret ou sur le chassis.
Mais une simple mesure de continuité entre neutre et masse permet de connaître le régime déterminé par le constructeur.
saw deep a écrit :
Le GE sera utilisé en installation temporaire pour de l´événementiel.*
Dans ce cas, vous n'avez guère le choix.
1- le groupe (remorque ou skid) est soumis à la C15-100 partie 7-717
Les régimes possibles sont exclusivement TN ou IT. Pour TN, le point neutre et pour IT la borne "terre" du CPI doivent être reliées à la
liaison équipotentielle principale . TN doit être exclusivemùent TN-S, avec une protection par DDR pour les défauts à la terre
2-L'installation temporaire est soumise, elle, à la C15-100 partie 7-711 qui impose les schéma TN-S, mais
admet IT uniquement si le choix d'un autre schéma est impossible
Ce choix est logique :dans une telle installation, nécessairement restreinte, il est aisé d'assurer une bonne distribution du PE et donc une des principales conditions du TN. La protection par DDR permet de s'affranchir des problèmes liés à la faible Icc d'un alternateur de puissance modeste.
Et enfin l'obligation d'un DDR 30 mA protégeant tous les circuits terminaux permet de repousser très loin les limites de résistance de terre; de plus cette valeur a beaucoup moins d'importance en TN puisque le PE draine efficacement les courants de défaut.
saw deep a écrit :
Pour ce qui est de la mesure de l´impédance de la mise à la terre, (piquet) peut-elle être faite avec un simple multimètre?
Non, certainement pas, il faut un appareil spécifique. Mais d'une part comme indiqué plus haut le TN-S associé à des DDR 30 mA vous assure une très bonne marge (il faudrait que le piquet soit planté dans de la rocaille pour que cela ne fonctionne pas), et d'autre part l'organisme chargé de la vérification doit effectuer cette mesure "si elle a un sens" (arrêté du 26/12/2011-Annexe 1 et note 6).
Evidemment, vous avez intérêt à subdiviser suffisamment votre installation afin qu'un seul défaut ne vous prive pas totalement d'énergie (donc 2, voire 3 niveaux de DDR, les niveaux supérieurs étant sélectifs ou temporisés). D'autre part, l'étude doit être faite par un électricien compétent (et je conseille vivement l'utilisation d'un logiciel agréé) dans la mesure où vous devez fournir à l'organisme de contrôle un dossier complet avec plans, schémas, notes de calcul, carnets de câbles etc
Cordialement
Documents : Arrêté du 26/12/2011 consultable sur Légifrance, NFC15-100 consultable sur le site de l'AFNOR (gratuitement, mais ni enregistrable, ni imprimable) Guide UTE C15-401 (utilisation des groupes électrogènes mobiles, payant sur le site AFNOR)
* Encore une fois, il faut tout dire... Le cas est très différent de celui d'un groupe fixe, et au début vous n'avez parlé que d'une génératrice...qui s'est avérée être un alternateur!