Bonjour,
Henri II a écrit :
- Tu demandes des avis sur l'application des dispositions réglementaires relatives à l'habilitation électrique. Je te donne le mien en le justifiant / référentiel pertinent à appliquer. Désolé s'il contrarie ton propre avis, mais il fine tu fais comme comme tu veux (perso je ne cautionnerai pas ton point de vue initial)[/i]
Oui, le référentiel (la NF C18-510), je le connais et je sais ce qu'il faut appliquer, merci. Etant formateur également en plus de mes activités d'inspecteur.
Il y a des zones parfois obscures (dans toute norme) et je viens sur le forum pour échanger et prendre connaissance d'avis constructifs.
Henri II a écrit :
- Tu considères que des essais et mesurages de tensions de 30V sur tes paillasses ne sont pas dangereux dans les conditions que tu connais. Bien que je ne connaisse pas la réalité de ta situation de travail, je t'ai au moins déjà confirmé qu'une TBT de 30V est considérée dangereuse par la norme de référence, que cette TBT soit F, P ou même S (voir extrait 4.1.2.5 de NF en fin de message). C'est cette norme de référence réglementaire qu'une "autorité" (sans compétence particulière en élec) utilisera le cas échéant pour "apprécier" tes choix d'habilitation.[/i]
Encore une fois, je ne viendrais pas débattre s'il suffisait d'ouvrir une norme et de l'appliquer bêtement. Il faut aussi savoir replacer les choses dans leur contexte. Pourquoi la TBTS, TBTP, ou TBTF ? Ces sources servent à limiter la tension dans des conditions spécifiques là où une tension du domaine BT serait dangereuse - Sinon à quoi bon les utiliser ?
Peut-être, à mon tour, ai-je manqué de détail dans la description de l'activité des opérateurs concernés. Ils effectuent principalement des mesures de tension (à l'aide de multimètres de précision) sur des capteurs. Les valeurs relevées excèdent rarement quelques volts.
Ensuite, ils peuvent réaliser des actions physico-chimiques sur certains matériaux (dépôt électrolytique par exemple) grâce aux tensions et courant délivrés par des alimentations stabilisées (allant à des valeurs ne dépassant pas 30Vcc).
L'environnement dans lequel ces opérateurs effectuent ces tâches ne présente pas de risques particuliers (armoires et coffrets autour étant IP2X).
Le risque de court-circuit, quant à lui, est faible. Il faudrait par exemple faire toucher par inadvertance les deux pointes de touche raccordées à l'alimentation stabilisée. Ce genre d'équipement est protégé par fusible et se met, pour la plupart, en défaut dès la moindre surintensité.
De plus, vu la puissance mise en jeu ... le court-circuit n'est pas dangereux.
C'est aussi valable pour l'utilisation d'un diélectrimètre ... essayez de faire un court-circuit en faisant toucher les deux électrodes de mesure ... vous risquez pas grand chose, si ce n'est générer une alarme ... ces équipements sont prévus pour.
En conclusion, être habilité BE Essais uniquement parce que l'on met les pieds dans un laboratoire ou un emplacement de même type, me semble extrême. Il convient de réaliser une analyse de risque au poste de travail avant de se prononcer.
Je pense que si la personne est correctement formée à utiliser ce type d'équipement, elle n'a pas besoin d'être habilitée.
Qu'en pensez-vous ?
GAS: Ces équipements sont soit classe I ou classe II, cela dépend.