Bonsoir
Merci messieurs pour ces précieuses informations, le pire dans ce poste ,c'est que le système de drainage des eaux n'était pas correctement fondé , en plus la situation du poste n'était pas bien choisie pour des raisons décoratif du site.
le pire ,les exploitants places des pompes dans les caniveaux MT ,au dessus des câbles 20 KV .
a cotés même des cellules Arrivés.Aussi le sifflement au niveau des jeux de barre ,avec l'odeur d'ozone
Quand on a demandé l'avis d'un opérateur ( je suis habitué a ce type de musique dans les endroits humide,ou poste inondé)
Mais c'est le départ de la dégradation progressive du matériel,il faut chercher la cause.
salutations
Infiltration de l'eau dans le poste
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Re: Infiltration de l'eau dans le poste
Bonjour,
La mise en place de pompes est une mesure palliative, mais en aucun cas une solution complète. En effet, pour qu'une pompe puisse fonctionner, il faut qu'il y ait de l'eau, et même une certaine quantité d'eau (Une "Lapalissade"?). Ce qui veut dire que la pompe empêche l'inondation, mais pas l'humidité. Je l'ai constaté dans plusieurs postes-source Edf...
Les cellules modernes sont parfaitement capables de résister à l'humidité, les essais poussés faits par EDF DER en 1992-1993 l'ont démontré. Mais ces essais ont également prouvé que cette circonstance abaisse le niveau diélectrique (une évidence) et par là même aggrave fortement les conséquences d'autres défaillances. A l'époque, le sujet portait sur différents types d'extrémités thermorétractables, et il a été constaté que les matériaux employés amenaient systématiquement à des amorçages au bout d'un temps inversement proportionnel au degré d'humidité constaté.
J'ai vu personnellement des cellules neuves détruites au bout de 3 mois avec le type d'extrémités le plus critique, dans un autre cas et avec l'autre modèle il a fallu 1 an. Dans ces deux cas, les cellules ont été totalement mises hors de cause . Dans des cas de postes sains, des effluves sont apparues au bout de 8 à 10 ans; cependant quand le phénomène est apparu il ne s'arrête plus suite à la dégradation lente des isolants et à la pollution par l'ozone.
Tout cela pour dire que l'eau dans les caniveaux est gênante dans la mesure où elle augmente fortement le taux d'humidité de l'air, ce qui est un facteur de condensation.
La condensation est un acteur aggravant important de toute défaillance des extrémités ou des isolateurs comme de toute circonstance exceptionnelle telles que des surtensions, qu'elle soient dues à des manoeuvres ou à des phénomènes atmosphériques. Lorsque la dégradation a commencé (effluves, ozone), elle est irréversible si on ne la stoppe pas dès les premiers symptômes.
On ne rend jamais leur virginité à des isolants qui ont subi une pollution suite à des amorçages ou des effluves importants : quels que soient les efforts déployés (nettoyage, grattage) la matière a subi une altération ou une imprégnation (même la porcelaine) qui en diminuent le pouvoir diélectrique.
Face à tout cela, l'étanchéification des caniveaux, même coûteuse, est une économie face aux conséquences qu'elle évite.
Cordialement
La mise en place de pompes est une mesure palliative, mais en aucun cas une solution complète. En effet, pour qu'une pompe puisse fonctionner, il faut qu'il y ait de l'eau, et même une certaine quantité d'eau (Une "Lapalissade"?). Ce qui veut dire que la pompe empêche l'inondation, mais pas l'humidité. Je l'ai constaté dans plusieurs postes-source Edf...
Les cellules modernes sont parfaitement capables de résister à l'humidité, les essais poussés faits par EDF DER en 1992-1993 l'ont démontré. Mais ces essais ont également prouvé que cette circonstance abaisse le niveau diélectrique (une évidence) et par là même aggrave fortement les conséquences d'autres défaillances. A l'époque, le sujet portait sur différents types d'extrémités thermorétractables, et il a été constaté que les matériaux employés amenaient systématiquement à des amorçages au bout d'un temps inversement proportionnel au degré d'humidité constaté.
J'ai vu personnellement des cellules neuves détruites au bout de 3 mois avec le type d'extrémités le plus critique, dans un autre cas et avec l'autre modèle il a fallu 1 an. Dans ces deux cas, les cellules ont été totalement mises hors de cause . Dans des cas de postes sains, des effluves sont apparues au bout de 8 à 10 ans; cependant quand le phénomène est apparu il ne s'arrête plus suite à la dégradation lente des isolants et à la pollution par l'ozone.
Tout cela pour dire que l'eau dans les caniveaux est gênante dans la mesure où elle augmente fortement le taux d'humidité de l'air, ce qui est un facteur de condensation.
La condensation est un acteur aggravant important de toute défaillance des extrémités ou des isolateurs comme de toute circonstance exceptionnelle telles que des surtensions, qu'elle soient dues à des manoeuvres ou à des phénomènes atmosphériques. Lorsque la dégradation a commencé (effluves, ozone), elle est irréversible si on ne la stoppe pas dès les premiers symptômes.
On ne rend jamais leur virginité à des isolants qui ont subi une pollution suite à des amorçages ou des effluves importants : quels que soient les efforts déployés (nettoyage, grattage) la matière a subi une altération ou une imprégnation (même la porcelaine) qui en diminuent le pouvoir diélectrique.
Face à tout cela, l'étanchéification des caniveaux, même coûteuse, est une économie face aux conséquences qu'elle évite.
Cordialement
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