En principe, le terme "détecteur de défaut" est réservé aux appareils qui, sur un réseau MT constitué de nombreux tronçons de câble séparés par des interrupteurs, sert à indiquer lesquels ont vu un défaut et ne l'ont pas vu.FMELEC a écrit : Est ce quelqu'un pourrait m'expliquer la différence entre un Contrôleur Permanent d'Isolement (CPI) et un détecteur de défaut.
Vous voulez sans doute parler des "appareils de recherche de défauts" utilisables dur réseaux BT schéma IT ?
Un CPI injecte soit un courant continu, soit un courant basse fréquence (2,4, 10Hz) en un point du réseau normalement situé près de la source . Il mesure le courant qui s'établit et en déduit l'isolement global du réseau.
Si le courant injecté est alternatif (basse fréquence), il est possible de "lire" le courant passant en un endroit à l'aide d'un tore de mesure et ainsi de savoir si un défaut se situe en aval du point de mesure.
Il existe des appareils à poste fixe, avec commutateurs manuels ou automatiques, qui permettent de connaître le départ qui est en défaut (seuls les départs équipés de tores permettent cette mesure). Mais on utilise le plus souvent, en complément ou à la place, des appareils portatifs ressemblant à des pinces ampèremétriques (en général plus grosses, car la précision requise demande une masse de fer et un bobinage plus encombrants afin de mesurer des mA). Ces appareils permettent de suivre les câbles et d'identifier où se trouve le défaut.
Tout va bien lorsqu'il y a un "gros" défaut émergeant de l'isolement globalement bon. Mais il y a souvent une multitude de "petits " défauts se mêlant à d'autres "fuites" (par exemple capacitives, surtout en 10 Hz et si les câbles sont longs) qui font que l'o n'y voit guère plus clair: difficile de distinguer un départ "long" mais sain d'un départ "court" mais avec un défaut faible...