Bonjour,
athrun a écrit : ↑mer. 3 juin 2020 17:43
Du coup je rebondi sur votre réponse, est ce que vous savez ou je pourrais trouver cette justification "de la vingtaine de mètres" entre le transfo et sa protection BT svp ?
Je ne dispose pas de cette référence, cependant je pense que cette contrainte a disparu depuis pas mal de temps.
Cela ne veut évidemment pas dire que les câbles peuvent ne pas être protégés: c'est cette notion de longueur maxi entre transfo et TGBT (ou DGBT) qui n'a plus cours dès lors que l'on est soumis à la NF-C13-200.
Ce dont je suis certain, c'est que suite à l'évolution de la normalisation (PCB, Liquides inflammables, incendie, pollution), les maîtres d'ouvrages et leurs BE ont peu à peu adopté une disposition assez logique:
-Arrivée HT et transfo huile dans un local préfabrique à plus de 8 m du bâtiment
-TGBT à l'intérieur pour faciliter son exploitation, sa surveillance, sa maintenance
Ce qui conduit en général (et fréquemment en cas de rénovation) à un allongement de la liaison Transfo-BT (souvent 20-30m).
J'ai l'expérience d'un très gros site classé qui a entrepris à partir des années 90 la rénovation totale de ses installations électriques. Le choix a été fait selon ces dispositions du schéma TN-C-S, sans aucune coupure BT en aval du transfo dans les postes HTA, malgré des liaisons systématiquement longues (20 à 30m, mais jusquà...87m!)
Schéma validé par:
-le service technique du Maître d'ouvrage et son BE)
-le service ingéniérie du constructeur (cas des installations traitées"clés en mains")
- plusieurs organismes de contrôle (celui du M.o. qui a varié au gré des appels d'offres, ceux des installateurs)
...jusqu'au jour où un BE nouveau sur le site refuse une installation nouvelle! Branle -bas de combat chez tous ceux qui avaient validé le schéma depuis des années et qui jouaient leur réputation...et pour certains leur responsabilité.
La réponse est venue du Directeur Technique National de l'organisme de contrôle du site (donc un des "ténors de la profession") qui, dans une lettre assez succincte validait complètement le principe dont les éléments de calcul lui avaient bien entendu été soumis.
Je n'ai plus tous les détails en tête, mais dans les grandes lignes:
-Protection de court-circuit assurée par les fusibles HTA
-liaison protégée, conduits sous béton si traversée de route
-protection de surcharge par le TGBT
On pourra m'objecter que cela pouvait conduire à un important -et coûteux- surdimensionnement, mais c'était justifiable par les spécificités du site. Je cite cet exemple extrême pour bien montrer pourquoi cette limite stricte de 20 m n'a plus de justification dès lors que la protection de la liaison est assurée et conforme.
Cordialement